Je sais pas si c'est la pluie... Mais...
Me vla toute rouillée ! Cinq semaines de vacances, et mes muscles se sont fait la malle, râaa nan mais je rêve là ! Pfff, mais qu'est ce que c'est que ce @#?%! de bordel franchement ? J'enrage et je peste, j'exploOose que dis-je (dans mon jean) depuis dix jours que je suis contrainte et forcée de reprendre le dur labeur (snif), j'ai retrouvé mon vélo... Mais pas mon superbe coup de pédale ! Nan, a pu, disparu, parti, pfuit ! Il y a quelques six toutes petites minuscules rikiki semaines, l'on m'appelait encore la gazelle de la bicyclette... Et vla ti pas qu'aujourd'hui je peine, je souffle, j'm'essouffle à l'abord du moindre faux plat ! Han môman, j'arrive bureau haletante, assoiffée et bonne pour aller me recoucher ! Pourtant je suis loin d'avoir passée mes vacances à looser dans l'canapé... Nan nan nan. Dans la mer je me suis baigné, entre les vagues j'ai nagé, à Barcelone j'ai 'achement pietonné...
Bon ok, c'est vrai qu'aussi en Bretagne j'ai grignoté, des crêpes et beaucoup de beurre salé, qu'en Espagne j'ai ingurgité, des litrons de mojito et de tapas frappés (ou l'inverse... je sais plus) ; ma qué, quand même quoi ?! On nous dit qu'il faut souffrir pour être belle, mais là, la quête de l'excellence physique s'apparente presque au sadisme... Ca me rend toute tristoune, jamais ne pouvoir se relâcher au risque de perdre tous nos acquis. J'étais la plus fierotte des demoiselles en vélo de Panam début juillet, désormais je repars presque à zéro, à l'affut du premier feu rouge qui me permettra de retrouver un peu de souffle et qui surtout offrira à mes frêles, mais adipeuses petites cuisses une halte heureuse... Bon ok j'exagère un peu, seulement j'ai beaucoup de mal à reprendre le rythme de la vie active...
Intellectuellement aussi d'ailleurs... Ma force de concentration flirte avec les 2 points, sur une échelle de 10. Le claquetis délicat des ongles parfaitement manucurés de mes collègues, me transporte instantément sur les bords de mer armoricains. Un élastique qui traîne sur mon bureau, et voilà l'envie irrépressible de l'envoyer à la tête de mon voisin qui me tenaille. Un papier à jeter, et le démon du basket m'envahit et me presse de faire un trois points avec dans la corbeille... Bref, la reprise s'avère d'autant plus dure, qu'avec cet été maussade je n'ai même pas l'impression d'avoir eu ma dose de Soleil. Ouin, snif, snaf, snouf... Va falloir se remettre dans le rythme et bon sang que c'est dur, pas vrai, hein ? Aller quoi, rassurez moi, dites moi que je ne suis pas toute seule ;-)