... Arrêt du Tabac : Retour des Pouah ...
... " Pouah pouah pouah " s'écria l'une de mes potes aux effluves négligées qui chatouillaient son nez dans l'antre du Paris Paris, the boîte de naïght über hype de Panam (tiens donc). Bin ouais, même à la pointe du hype, les gérants des dancefloor et clug à putafranges n'avaient pas prévu l'une des conséquences les plus désastreuses - hormis mon profond désarroi, de l'interdiction du tabac : maintenant qu'y'a plus de fumée pour étouffer les odeurs corporelles, ça pue comme dans un gymnase de 20m2 où se concentreraient trois sumos. Autant dire qu'il faut avoir l'estomac bien accroché. Ahhh je jubile... Certes je respecte l'arrêt du Tabac et ne pronerai pas son retour, suis pas folle, m'enfin pour tous les non-fumeurs archi haineux qui se répandaient en insultes féroces, bin là, à cet instant précis j'exulte ! Ahhh non mais quelle joie que d'entrer en boîte, lookée comme un missile scud et maquillée à la bombe dior, pour être tout d'un coup ramenée à ses souvenirs de vestiaires de Piscine collégiens. Si ça c'est pas la class über frime dis moi ?!
Amusée, je décidais donc d'annuler ma première résolution de l'année : "Ils interdisent le tabac partout ?! Bah si c'est ça jamais plus je sortirai, râ que celui qui me croise dans un troquet me pende haut et court. Fachistes !" (oui elle était longue). Et acceptais de me plier de bonne grâce à cette réforme fumeuse (han la honte). J'me rendais alors avec le Chamanule à l'Industrie pour un p'tit coup girly sans tabac. Il est 16h, il pleut des cordes sur Panam, et j'ai l'estomac qui crie famine depuis l'aube, ainsi quand l'on pénètre dans not' refuge j'm'écrie "Hmm ça sent les frites !" et l'Chamanule de m'répondre "Oh tu déconnes, on dirait plutôt une odeur de cloclos là". Elle était dans l'vrai, mes papilles assoiffées, ma mini-grippe et surtout mon nez de fumeuse légèrement attaqué (rhm) avaient eu raison de mon odorat... Après qu'il se soit adapté le bougre (2 bonnes minutes), en effet ça sentait moyen, et toutes deux nous nous mettions d'accord pour dire que ça fouettait sévère le chien mouillé. M'enfin nous nous habituions et restions une bonne heure à coup de coca light, et honnêtement, râ ce que je vais vous écrire vrille le vernis d'mes ongles, mais honnêtement la clope ne m'a pas trop manquée. Alors qu'en temps normal j'en aurais grillé au moins quatre.
Anecdote que je m'empressais de raconter à mon amour, hier soir quand il m'invita au restaurant. Lui, qui est partisan féroce du no tabac, allait être fier de sa Dounette, pendant une heure en plein papotage, bin j'avais économisé trois clopes sans ressentir de manque. Et j'allais lui avouer difficilement que finalement, bon, effectivement quoi, bin c'était p'tet pas si mal quand même cette interdiction d'la clope, quand la serveuse nous offrit des olives. Sur lesquelles je me jetais, puisqu'un Kir sans clope c'est moche, avec un cure dent c'est top. Et la, gnak gnak gnak victoiiiiiiire, bin oui dis, c'est y où qu'j'le met mon noyau ? Hein ? Bah hé y'a plus d'cendrier sur les tables alors, héhé, bah dis donc... Comme quoi oui les fumeurs servaient à quelque chose dans les lieux publics : à annihiler les odeurs corporelles et à vous préter leur réceptacle à mégot pour vos noyaux et chewing gum... D'abord, non mais ! Et vous ? Vous la vivez comment la fin du tabac ?