... Bonnet d'âne gourmand ...
Récemment un commentaire m'a laissée perplexe... Puis surtout m'a amusée et fait sourire. L'innocence de Lexy me demandant à ouam, en pleine diète, de lui expliquer ce que c'est qu'un macaron ! J'adore les personnalités from the moon. Ma mère par exemple est allée passer son brevet des collèges, sans savoir qu'elle passait un examen. Elle s'était rendue avec ses couettes et son cartable, à l'école l'air de rien, comme d'hab. Faut le faire quand même nan ? Bin la demoiselle Lexy est un peu dans la même bulle il me semble... Comment ne pas savoir ce qu'est un macaron, alors que ce biscuit tout rond déchaîne la chronique depuis des siècles et surtout les passions blogguesques depuis le Marie Antoinette de Coppola ? Sur la blogosphère on ne parle que de lui (pim, pam, poum), ses recettes s'arrachent (piou, piou, piou) et ces délicieux péchés sucrés inspirent même nos bijoutiers (bling, bling)... Alors Lexy, dit moi tout t'es une petite fée de la lune, ou bien ? Tu ne descends sur not' planète que pour de délasser les gambettes et la tête, hein ? Cela m'amuse, mais je prends cette requête très au sérieux... Oui Lexy, chez nous aussi les macarons peuvent nous servir de postiche ou se coller sur un pare-brise, mais ceux que l'on vénère se dégustent. Même qu'ils viennent d'Italie, comme les macaronis et plus précisément de Venise, d'après c'qui s'dit. Catherine de Médicis en raffolait, et les ramena en France ; seulement pendant plusieurs siècles, le macaron n'était qu'un petit biscuit simple et sans ganache. Pis au début du XXème, un grand bonhomme, Pierre Desfontaines, qu'était le petit fils de Louis Ernest Ladurée quand même, eut la belle idée d'intégrer entre deux coques des crèmes et des délices. Aujourd'hui les macarons se déclinent à travers moult parfum, de la pistache à la rose en passant par le chocolat et la passion... Hm c'est doux, c'est bon, c'est fou, c'est fun... Même que Mamiette, ma grand-mère adorée, en raffolait. Alors c'est avec plaisir que je me suis replongée, dans la petite histoire du macarons, même si maintenant j'ai faim. Ha bah merci bien, hein !