... Si j'avais su que les grêves auraient une conséquence sur ma vie sexuelle, j'me serais acheté un scooter...*
Depuis quelques aurores brumeuses et beaucoup trop de lunes glaciales, alors que l'usage même de nos gambettes nous semble soudainement miraculeux, les grêves sont sur toutes les lèvres... et sous de nombreux jolis doigts de bloggeurs, pianotant allégrement leur colère ou leur consternation, sur la bloggosphère. Oui la grève des transports c'est pas cool. Ca complique la vie et ça donne des ampoules. Elles provoquent des retards incroyables au travail, d'abord, pis des embouteillages effrayants pas bons du tout pour la planète (*digression*: et le covoiturage, alors ? Sur mon p'tit vélo je ne croise que des autos en solo... Pendus !). Elles plongent les Hommes dans une démence folle à l'abord d'une station, où chacun chahute férocement pour rejoindre les 12 000 usagers s'entassant dans 6 pauvres wagons... Mais ces conséquences là vous connaissiez... Par contre, une conséquence à laquelle je n'avais pas songé un instant, mais qui pourtant est de loin la plus tragique : c'est la solitude forcée, les RDV reportés,la désertification des coeurs !
Bien sûr là je ne parle pas pour moi, mon lit est aussi celui de mon homme (ses chaussettes qui traînent notre tapis, mon frigo son estomac...), mais je parle au nom de toutes mes copines, fraîchement casée ou même pas que, dont l'amour se partage d'ordinaire entre leur appartement et celui de leur cher et tendre. Or en cette période extra ordinaire, où traverser Paris peut facilement vous prendre la moitié de la journée, ces demoiselles sont contraintes à pratiquer le love phone, that's all ! N'est ce pas un terrible constat ? Dans notre monde moderne, même notre bien être sentimental dépend des transports en commun. J'adresse solennellement toute ma compassion à celles et ceux condamnés à pleurer leur amour lointain... Et prions, oui prions pour que ces foutues grêves cessent enfin, sinon c'est carrément l'indice démographique de notre pays qui risque d'en prendre un coup. Nan ? Et vous, dites moi tout... Hormis les désagréments pour se transporter d'un point A à un point B, les conséquences de ces grêves ont-elles eu de l'importance sur une partie insoupçonnée de votre train vie ? Hein, dites ?
* Joli mot d'Êve, une collègue, hier matin à la machine à Café...