De mon Doudou à mon Choubidou...
Hé bé oui, jetez moi la première peluche, allez y, clouez moi au pilori, j'vous en prie... Riez à gorge déployée si cela vous plaît, mais j'assume mon dilemne, ma névrose, mon sommeil à l'eau de rose. Voilà, seule je ne dors pas. Petite j'ai eu un joli nounours, que j'ai gardé une paire d'année, avant que le chien d'la maisonnée vienne se l'approprier. Puis j'ai eu une phase no prob', j'ai cinq ans, je suis une grande, même pas peur d'abord ! Même sous l'orage j'affichais mon courage... j'faisais d'l'insomnie du coup, je dormais comme les chats, sur une oreille seulement, j'étais toute ouïe au moindre bruit...
Et puis Cendrillon se pointa, une petite minette toute poilue qui normalement aurait dû appartenir à mon grand frère. Mais qui très vite devint ma princesse à moi, qui toutes les nuits prenait place au bout d'mon lit. Je retrouvais le sommeil. Enfin après une lutte acharnée avec les frangins, qui eux aussi auraient aimé profiter de la boule de poil all the night... Hormis le fait que ces disputes à répétition autour du cat auraient, selon ses dires, faillit faire fondre les quelques neurones sains de ma mère ; cela était usant. Et il me fallait trouver une vraie solution. Un beau week-end d'été, à l'aube de mon seizième printemps, allait enfin se présenter à moi la clé de mon éternelle quiétude nocturne : afin de garder le silence, quant à l'une de ses bêtises d'ado, mon adorable cousin me soudoya en m'offrant le singe en peluche d'une de ses prétendantes éconduites (elles étaient nombreuses). Je craquais instantanément sur la peluche... Je sais c'est complétement ridicule. Je vous passe les détails, mais après quelques nuits Yogi (oui le nom de ma peluche... Mais euh !) devint mon compagnon onirique. Et depuis une p'tite dizaine d'année (!) il me suit partout. Seulement voilà (genre trop dure la vie quoi ;-)), il y a six ans je rencontrais mon cher et tendre Choubidou d'Am d'Am d'la grotte... Et Yogi fut contraint et forcé de sortir du lit. Mais ce que mon Choubidou ne soupçonne pas, c'est que dès qu'il n'est pas là, bin je ressors le singe poilu du placard... Héhé... c'est plus fort que moi. C'est grave docteur ?
(( Mister Sandman, Bring me a dream // Make him the cutest boy that I've ever seen
Give him two lips like roses in clover // Then tell me that my lonesome nights are over ))
Et puis tout ça pour dire aussi, que les Doudous Farfelus de Kent Rogowski me replongent en enfance si tendrement, que je ne pouvais pas me taire plus longtemps. Celui avec le Punching Ball à la place du nez me fait drôlement sourire... C'est ce qu'on appelle joindre l'utile à l'agréable, nan ?